L’Equateur a finalement commencé depuis peu l’exploitation du grand gisement pétrolier de Yasuni, situé en pleine forêt amazonienne dans une réserve mondiale de la biosphère, classée au Patrimoine mondial de l’Unesco.
#Une exploitation critiquée
Une exploitation critiquée par les défenseurs de l’environnement et les associations de défense des Indiens qui peuplent cette région. En 2007, le président Correa avait pourtant lancé une campagne internationale pour recueillir des fonds permettant de compenser la non-exploitation de ce gisement qui représente quelque 42% des réserves du pays. Mais cette initiative avait échoué, comme nous vous en parlions dans cet article.
L’entreprise d’État Petroamazonas a commencé à pomper le brut de ce gisement du brut qui compte 1,7 milliard des 4 milliards de barils de réserves établies de l’Equateur, le plus petit membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dont l’économie est au 2/3 dépendante du pétrole.
Rafael Correa, le président équatorien avait lancé en 2007, devant l’assemblée générale des Nations unies une campagne mondiale inédite visant à faire compenser par des aides extérieures de 3,6 milliards de dollars la non-exploitation du gisement au nom de la protection de l’environnement et des limitations des émissions des gaz à effet de serre. La réserve de Yasuni, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, est un écosystème fragile et unique, l’un des plus riches en biodiversité de la planète, peuplé qui plus est de communautés indiennes dont certaines vivent volontairement isolées dans la forêt.
#Une dépendance accrue au pétrole
Un fonds Yasuni-ITT est alors créé, géré par le PNUD, pour collecter l’argent recueilli. Mais cette campagne s’était soldée par un échec, le fonds n’ayant recueilli que 13,3 millions de dollars sur les 3,6 milliards espérés. L’argent est rendu aux donateurs. En août 2013, Rafael Correa demande alors au Congrès l’autorisation d’exploiter le pétrole dans le parc.
Les opposants à l’exploitation du site l’accusent alors de ne pas avoir suffisamment cru au projet et lancent une pétition pour demander un référendum sur le projet. La pétition ne sera pas validée par leConseil national électoral.
#300 000 barils par jour d’ici 2022
Source : Reuters
En ce moment, l’utilisation de l’énergie fossile qui est épuisable et non renouvelable est très critiquée pour tous ceux qui se soucient de l’environnement. Et de toute manière, on avance dans un mode beaucoup plus propre et plus durable dans tous les domaines.
Avec ce rythme-là, il n’y aurait plus de ressources pour nos petits-enfants alors à mon avis. Il est temps pour nous de freiner ce genre d’exploitation et d’essayer de recycler tant qu’on le peut, je crois.
Avec le pétrole et le gaz, un pays peut devenir riche. Et je me demande pourquoi, l’Équateur et les autres pays africains se trouvent encore dans la pauvreté, est-ce la faute de dirigeants politiques.
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En ce temps où la lutte pour préserver l’environnement prime, on doit limiter l’utilisation et l’exploitation de l’énergie fossile qui est non renouvelable. Donc, cette section ne devrait plus paraître parmi les facteurs de développement selon moi.
Cette histoire a été assez déroutante, à mon avis. Je me souviens très bien des répercussions qu’elle a eues sur tous les domaines dans la région. Mais ça a aussi marqué l’union des gens, je trouve.