Après Les ânes ont soif, premier épisode d’Opération Correa, Pierre Carles (que l’on compare souvent au Michaël Moore français) et Nina Faure présentent le documentaire On revient de loin, le deuxième volet du film consacré à l’Equateur et à son président Rafael Correa. Mais si Nina Faure et Pierre Carles étaient venus en Équateur pour comprendre les recettes antilibérales d’un président qui ne sera pas candidat en 2017, ils montrent un pays en ébullition.
Depuis son élection en 2007, le gouvernement de Rafael Correa a refusé de payer une partie de la dette publique, récupéré la souveraineté sur ses ressources naturelles face aux multinationales. Grâce à des politiques de redistribution, la pauvreté et les inégalités ont baissé tandis que la classe moyenne a doublé en huit ans. Pierre Carles, Nina Faure et leur équipe débarquent tout feu tout flamme dans ce nouvel Eldorado. Mais, à leur arrivée, les rues s’embrasent.
Tout n’est pas rose pour autant. Les réalisateurs découvrent un pays en tension. En sillonnant le pays en ébullition, les deux journalistes tirent des leçons parfois opposées : l’un voudrait que Correa vienne retaper la France, l’autre s’interroge sur la nécessité d’un homme providentiel. Les reproches fusent sur la méthode autoritaire de Correa. À l’approche des élections de 2017, auxquelles Correa ne sera pas candidat, le pays est en ébullition et s’interroge sur son avenir.
Pour visionner la bande annonce
France : 2016
Titre original : On revient de loin
Réalisation : Pierre Carles, Nina Faure
Distribution : Les Films des Deux Rives
Durée : 1h41
Genre : Documentaire
Date de sortie : 26 octobre 2016
Rafael Correa, franchement, je crois qu’il est malade, car quelqu’un de normal ne peut pas mentir à son peuple et faire n’importe quoi. Heureusement que c’est un État républicain, sinon, je vous laisse imaginer la suite.
Moi, je trouve que s’il existe encore cette domination de la couleur politique une fois que le nouvel élu est au trône, il reste difficile d’instaurer une stabilisation politique dans ce pays. Voilà ce que je pense.
Jusqu’à maintenant, je cherche un film qui raconte les 7 merveilles naturelles d’Équateur. Car d’habitude on ne voit que des églises, des infrastructures coloniales… Que je constate comme un signe de pauvreté dans les documentaires !