Bananes, thon, café, cacao, fleurs, sont les produits phare que l’Equateur exporte vers l’Union européenne et dont les marchés sont en expansion, comme en témoignent les derniers chiffres publiés par la Banque centrale d’Équateur.
Les acteurs commerciaux conviennent qu’un éventuel accord commercial pourrait stimuler une autre production également recherchée en Europe : celle des produits ethniques d’un côté et bio de l’autre.
Daniel Legarda, vice-président de la Fédération des exportateurs d’Equateur, s’est ouvert des perspectives de croissance pour ce type de produits, appréciés en Europe, et a déclaré qu’à l’heure actuelle, 80% des exportations des micros, petites et moyennes entreprises ont pour destination le plus grand marché du monde, les 28 Etats de l’Union européenne.
Ulrike Stieler, directrice de la Chambre d’industrie et de commerce écuatoriano-allemande, acquiesce sur ce point, et remarque que son pays montre beaucoup d’intérêt pour le commerce avec l’Equateur.
« L’Allemagne montre de plus en plus d’intérêt pour l’Equateur en raison du travail de promotion en Europe. Il y a aussi un intérêt croissant des Équatoriens à participer à des salons en Allemagne », ajoute-t-elle.
Pour la représentante des exportateurs nationaux, un éventuel accord commercial ne suffira pas à développer les échanges, et elle fait remarquer que cette responsabilité revient à son secteur pour développer le commerce bilatéral, en participant à des salons, en assistant à des réunions d’affaires, entre autres actions.
Elle précise qu’un accord générerait peu de conflit de compétence. « Nous n’avons pas ce problème avec l’Europe parce que les marchés sont complémentaires, ils fournissent des matières premières, des intrants et des machines, et nous vendons des produits à valeur ajoutée », a-t-elle dit.
Ulrike Stieler entrevoit les potentialités d’investissements européens en Equateur. « Dans l’industrie alimentaire, plus d’investissements peuvent être faits, pour ce qui est de l’agro-industrie, il faut franchir les premières étapes de la chaîne de valeur, et j’imagine, également pour le bois, principalement sur le balsa et d’autres, pour lesquels il y a un certain processus d’industrialisation ; il est plus probable de recevoir des investissements dans les énergies renouvelables. »
Les produits à la plus forte croissance sur le marché allemand sont le thon et l’arôme de cacao aussi, mais le produit phare reste la banane.
L’Allemagne vend des machines à l’Équateur dans différents domaines : les machines de construction sont bien placées, ainsi que celles pour l’exploitation minière et la génération d’électricité.
Source : Agence d’information Andes
A mon avis, sans les autres pays qui exportent leurs aliments chez nous, je vous jure, on se trouvera dans la merde les amies. Donc, il faut les encourager un peu au lieu de les mettre la pression.
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Je ne comprends pas vraiment les trucs en relation avec le commerce international et tout, mais je trouve qu’un échange équitable est toujours à prioriser dans ce genre de cas. C’est le seul moyen pour avancer ensemble vers le développement.
Tant que les accords ratifiés et signés assurent que les pays bénéficiaires respectent les droits de la personne qui travaille dans ce secteur et l’environnement. Je pense que c’est une bonne chose pour l’Équateur.
En ce moment, les échanges dans tous ces aspects ont pris un grand coup de fouet à cause de la crise liée à la Covid-19. Très franchement, je ne sais pas si on pourrait retrouver un jour ce qu’on avait avant.
C’est normal, car le commerce extérieur représente 47 % du PIB en Équateur, surtout avec l’exportation des huiles de pétrole avec les États-Unis, la Chine, le Panama, la Colombie, le Chili et le Brésil.
L’accord en question est entré en vigueur en 2017 si je ne me trompe. Et l’une des caractéristiques principales de cet accord est la réduction tarifaire progressive, voire la suppression des droits de douane pour certaines marchandises.