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Fête traditionnelle d’Equateur : le Pawkar Raymi (fête de la floraison)

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La fête traditionnelle de Pawkar Raymi sera célébrée en Mars. Photo : Turismo Comunitario de Saraguro

Le temps de la floraison est arrivé, il est temps de profiter du fruit de la récolte et de remercier la Pachamama (la Terre), disent les habitants de Saraguro, une des municipalités qui composent la province de Loja (dans le sud des Andes), où un tiers des habitants sont indigènes.

Ces derniers célébreront en Mars, comme chaque année, la fête traditionnelle Pawkar Raymi (fête de la floraison) pour remercier et partager les produits de la terre. Compte tenu de son origine Andine, c’est l’une des fêtes traditionnelles pratiquées à la fois en Equateur, en Bolivie et au Pérou.

Il faut savoir que la célébration de cette fête pourtant ancestrale n’a recommencé que depuis seulement treize ans. Interdite sous la colonisation espagnole, ce n’est que depuis peu de temps que les habitants des Andes ont renoué avec la tradition rituelle du Pawkar Raymi.

La célébration commence avec le bain de purification, le 1er Mars. Là, le Capac (le commandeur) se libère des énergies négatives afin de pouvoir continuer la floraison. La fête culminera le 21 Mars où le relais est remis à un autre Capac qui aura la charge d’organiser et de commander la cérémonie l’année suivante.

A 4 heures du matin, le rituel commence par le traditionnel bain d’eau froide. Ensuite, la procession se dirige au centre de la ville où un voeux est formé pour l’année en cours. A 11 heures, alors que le soleil est à son zénith, a lieu le changement de commandement.

Les habitants élaborent ainsi la Chacana (figure en forme de croix ) faite de fruits, de céréales et de fleurs. A la fin de la cérémonie, on offre le Pinzhi, le repas communautaire composé de pommes de terre, de cuy (cochon d’inde), de pain, de fromage, de mote (maïs) sans oublier de boire la chicha.

La ville de Gunudel, qui organise cette année le Pawakar Raymi, est prête à accueillir les 400 invités et tous les touristes qui veulent participer à cette fête traditionnelle des Andes Équatoriennes. Ils auront ainsi l’occasion de marcher à travers les rues étroites et maisons de pisé, le long de de vastes parcelles de maïs, pommes de terre, de haricots et de quinoa.

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2 commentaires

  1. C’est une fête très intéressante, je l’avoue. Quand j’ai fait mes études supérieures, j’ai été sollicité à faire des recherches sur ce genre de chose et la croyance des gens par rapport à cela. J’aurais aimé le faire en Équateur si j’avais su ça avant.

  2. Tous les jours à 6 h 30 du matin, le soleil se lève entre l’Imbabura et le Cotacachi, les deux volcans qui décorent la fenêtre de ma chambre à la Fakcha Llakta durant mes 2 années en Équateur. Mais malheureusement pour moi, je n’ai jamais assisté à ce genre de fête.

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